DECRYPTAGE La mendicité au Sénégal : un handicap pour le dévéloppement
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By El Bachir Mbacké Ndiaye SENENEWS.COM- Le phénomène de la mendicité au Sénégal constitue un handicap majeur pour le développement de ce pays. La majeure partie de ces personnes qui sont dans les rues en train de mendier n’ont aucun handicap qui leur empêche de travailler. Mais le plus désolant est qu’aujourd’hui nous assistons à une mendicité très agressive.
En effet, les mendiants ont tendance à forcer la quête de l’aumône. Ils sont tenaces et nous assaillent dans les rues. Et ce phénomène est beaucoup plus fréquent chez nos jeunes » bayes Fall. Ils cherchent seulement la facilité sachant que nous sommes dans une société où les gens ont l’habitude de donner de l’aumône presque chaque jour.
En effet, il est vrai que c’est recommandé de donner de la charité aux pauvres et aux handicapés c’est-à-dire ceux qui sont physiquement ou mental réduits. Mais, de nos jours nous constatons une forte présence de personnes qui mendient alors qu’ils pouvaient trouver un travail et gagner dignement leur vie. Au lieu de de cela, ils envahissent les rues un peu partout au Sénégal et la plupart d’eux sont des agresseurs ou des drogués.
C’est du moins la même remarque faite sur les talibés qui passent toute la journée dans les rues à mendier alors qu’ils devaient être dans les daaras en train d’étudier le coran. C’est aux maîtres coraniques de trouver des ressources peut être avec l’aide de l’Etat pour survenir aux besoins de ces enfants. Les parents aussi y ont une grande part de responsabilité. Ils devraient tant soit peu envoyer de la nourriture à leurs petits enfants. D’autant plus qu’ils sont des cultivateurs dans leur majorité.
Cependant, il est important de souligner qu’il n’y a pas que les élèves coraniques qui se pavanent dans les coins et recoins à la recherche de » jetons. Ils s’habillent sale et pot à la main tout comme les talibés . Mais en réalité ils sont envoyés par leurs propres mamans.
Il y a aussi les femmes qui pendant la nuit rôdent aux alentours des boites de nuits, des sélectes (alimentations), des restaurants et même des bars. Ces dernières attendent patiemment un client qui sort pour l’intercepter sous prétexte qu’elles n’ont pas de transport ou qu’elles n’ont rien à manger. Seulement la plupart d’entre elles sont des prostituées qui n’attendent qu’une chose, quelqu’un pour les aborder. Généralement elles ont un code qu’elles seules et les clients connaissent. Au Parcelles Assainies ce » code était » sama thiamigne amo fofou 100frs mon frère tu n’as pas 100frs.
Le développement d’un pays passe forcément par les jeunes et les femmes mais cela nécessite leur implication permanente dans les secteurs économiques tels que le commerce, l’agriculture ou la pêche.
Si nous voulons que notre Sénégal émerge nous devons tous travailler dur et arrêter de nous lamenter car le gouvernement ne peut pas tout faire à lui seul.
El Bachir Ndiaye