Congo-Brazzaville: Référendum dans une zone de turbulence
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By senereporter
Les lampions des jeux africains se sont à peine éteints que Sassou a dévoilé son jeu. Pendant que l’opposition du Congo-Brazzaville observait la trêve des confiseurs, histoire de présenter à l’international l’image d’une opposition responsable et respectable, les vieux démons de la politique ont vite repris leur droit. Le premier à être saisi de cette pathologie est le tsar d’Oyo.
Denis Sassou Nguesso a dégainé. C’est » Django tire le premier dans le film constitutionnel qui se joue au Congo-Brazzaville, lequel trouvera son dénouement en 2016 et dont le metteur en scène est le tyran de Mpila. En politique, il n’y a pas de cadeau. Le locataire de Mpila vient d’en administrer la preuve. C’était soit lui soit le peuple : » Pecos tire ou meurs aurait dit Maurizio Lucidi.
Même pas peur
Denis Sassou Nguesso, qui n’a décidément peur de rien, a annoncé le mardi 22 septembre 2015 la convocation d’un referendum qui lui permettra de briguer un troisième mandat, défiant ainsi la communauté internationale. Le mot referendum brûlait les lèvres de Sassou Nguesso depuis plusieurs mois. Au journal de Télé Congo de 20 heures, il a craché le morceau, selon l’expression de Thierry Oko (congopage.com, 23 septembre 2015). .
Referendum
Faisant fi de la chute de Blaise Compaoré, des événements du Burkina Faso et le contexte international, sur Télé Congo, pétri de mauvaise foi et après une lecture tronquée de l’avis du Conseil constitutionnel, Sassou Nguesso a tempêté : » J’ai décidé de donner la parole directement au peuple afin qu’il se prononce sur le projet de loi énonçant les principes fondamentaux de la République . Denis Sassou Nguesso a sauté une étape. Les populations du Congo-Brazzaville seront-elles consultées par referendum sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 ?
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